Introduction
La facturation électronique deviendra bientôt une obligation légale pour toutes les entreprises assujetties à la TVA.
Mais au-delà de l’obligation, elle peut être une vraie opportunité pour améliorer la trésorerie et gagner en efficacité.
Cet article vous explique clairement ce qu’est la facturation électronique, à qui elle s’adresse, ce que dit la loi, et comment bien s’y préparer.
C’est quoi la facturation électronique ?
La facturation électronique consiste à émettre, transmettre et recevoir des factures sous format dématérialisé, via un système conforme aux exigences de l’administration fiscale.
Elle ne doit pas être confondue avec une facture PDF envoyée par email : il s’agit ici d’un format structurant (XML, Factur-X, UBL et CII..) transmissible par une plateforme officielle (PDP).
Pourquoi devient-elle obligatoire ?
L’objectif de l’État est triple :
- lutter contre la fraude à la TVA,
- faciliter les déclarations fiscales,
- et moderniser les échanges interentreprises.
C’est une réforme nationale, avec un calendrier progressif.
Quel est le calendrier pour les entreprises ?
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Septembre 2026 : obligation pour les grandes entreprises et ETI
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Septembre 2027 : obligation pour les PME, TPE et micro-entreprises
Toutes les entreprises devront émettre et recevoir leurs factures via une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) ou le portail public de facturation (Chorus Pro).
Par contre, l'obligation de recevoir des factures électroniques s'appliquera quant à elle à partir du 1er septembre 2026 pour l'ensemble des entreprises.
Quels sont les bénéfices pour une TPE ou un artisan ?
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Gain de temps : plus besoin d’imprimer, d’affranchir ou de scanner
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Paiement plus rapide : les factures sont reçues et traitées plus vite
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Moins d’erreurs : automatisation des données = moins de litiges
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Suivi facilité : visualisation en temps réel des états de paiement
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Trésorerie améliorée : encaissements plus rapides = meilleure visibilité
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Conformité RGPD : stockage sécurisé des données clients
Exemple concret d’entreprise à Lyon
Jean, artisan plombier à Dardilly, utilise un logiciel de facturation classique.
Après un accompagnement, il adopte un outil compatible avec la facturation électronique.
Résultat ? Il gagne 2 heures par semaine sur la gestion des factures, réduit ses relances clients, et a une meilleure vision sur les paiements entrants.
Comment se préparer ?
- Identifier votre niveau de maturité numérique
- Choisir un outil ou un logiciel compatible
- Former votre assistante ou votre comptable
- Tester le processus en interne avant la date limite
Quels outils utiliser ?
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Extrabat (pour les artisans du bâtiment) : CRM + facturation + stockage
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Sage, Cegid, … : solutions classiques
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Une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP)
Plus de 80 plateformes sont en cours de référencement : La liste à parcourir
Foire aux questions
Est-ce obligatoire si je n'ai qu'un ou deux clients ?
Oui, toutes les entreprises assujetties à la TVA sont concernées.
Est-ce qu’un PDF envoyé par email suffit ?
Non, il faut un format structurant et un envoi via une plateforme.
En plus des 20 mentions habituelles, 4 données devront être précisées obligatoirement
- le numéro SIREN,
- l’adresse de livraison des biens, si différente de l’adresse du client,
- l’information sur les types d’opérations,
- le paiement de la taxe d’après les débits, lorsque le prestataire a opté pour celui-ci.
À partir du 1
Peut-on être accompagné ?
Oui, DigitandCo propose des accompagnements personnalisés pour se conformer simplement.
Le schéma « en Y » des différents circuits de facturation
Conclusion
En conclusion, la facturation électronique n’est pas qu’une contrainte légale : c’est une vraie opportunité pour moderniser votre entreprise, gagner du temps et améliorer votre trésorerie.
Mieux vaut s’y préparer dès maintenant !
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